Cette transformation ne nécessitant pas d’autorisation de construire, a pour particularité d’avoir été exécutée par l’Architecte lui-même. Après un relevé succinct, les travaux se sont organisé de manière totalement improvisée, à mesure de leur avancement. Seuls les travaux d’installations techniques ont été délégués à deux entreprises.


Carte blanche a pratiquement été laissée à l’architecte. Le propriétaire,

en rentrant d’une longue absence, a retrouvé un nouvel habitat dont il apprécie encore aujourd’hui la tendance.


Pour l’essentiel, le décloisonnement du séjour et la démolition partielle de pans de murs ont permis un meilleur bénéfice de la lumière naturelle du puits de lumière central. Les ouvertures sont disposées dans les murs d’échiffre dans le but de définir des points visuels en tous points de la maison en soulignant la centralité de l’escalier et de la verrière zénithale.


Tout ce qui a été démoli a été reconstruit en intégrant des paramètres imperceptibles avant les travaux. Ainsi, au lieu de refermer le plafond du couloir d’accès après disposition d’une ligne d’électricité, des caissons lumineux ont été disposés entre les solives en offrant désormais  une perception du système constructif structurel de cette petite maison.

TRANSFORMATIONS INTERIEURES D’UNE MAISON DE VILLAGE

St-Prex (VD) 1994-1995

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